Paroisses
Denier
Années de l'Appel

ND d’Avioth

Notre-Dame d’Avioth

La Vierge d’Avioth est indissociable de l’écrin que les habitants et les pèlerins ont construit pour l’abriter. Cette basilique au milieu des champs est une pure merveille. Quand on y prête attention, elle est une véritable catéchèse : elle nous raconte l’histoire d’amour (parfois tumultueuse) entre Dieu et les hommes. La Vierge mère, qui a enfanté Jésus, et vers qui tant de parents se sont tournés pour que vivent leurs enfants, s’insère dans une longue histoire, et dans la Création tout entière. L’histoire du salut : « Jésus-Christ est mort et ressuscité pour nous sauver » (c’est la base de la foi chrétienne) est récapitulée dans la pierre.

Message

Par le père Benoît BIZET

Histoire

par Thierry PICOT

Le village d’Avioth doit son développement à la découverte miraculeuse d’une statue de la Vierge à l’Enfant en bois dans le courant du XIIe siècle.
Ensuite, l’élan populaire édifie un sanctuaire pour l’abriter et la vénérer. Et de nombreux fidèles marchent vers Notre-Dame d’Avioth pour l’honorer et se mettre sous sa protection.
Rapidement un pèlerinage s’y développe, et les autorités ecclésiastiques et féodales soutiennent l’édification d’une église digne de ce pèlerinage : la grande église d’Avioth est née !
L’église Notre-Dame d’Avioth jouis- sait du privilège d’être un « sanctuaire à répit »très fréquenté.
La statue de Notre-Dame d’Avioth est assise, en tenant l’enfant Jésus entre ses bras, revêtue d’une robe accommodée aux jours de ses fêtes solennelles, tenant un sceptre en l’une de ses mains, couronnée d’une couronne d’Or et le petit Jésus aussi.

Sa teinte naturelle est celle d’un bois de tilleul dans lequel elle a été sculptée. La datation au carbone 14 de la statue montre que le bois a été coupé vers l’an 1095 et confirme la tradition selon la- quelle la statue a été découverte au XII siècle.

Depuis, cette statue de 88 cm de hauteur a subi de nombreuses modifications.

Les couleurs actuelles datent du début du XXe siècle. Sa main droite a souffert d’une fracture; la gauche a dis- paru. On ignore le sort de l’enfant Jésus d’origine. Un autre l’a remplacé au XIXe siècle.

La statue porte des vêtements adaptés au cycle liturgique. Le pèlerinage à Notre-Dame d’Avioth se déroule le 16 juillet, jour de la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, il est le témoignage fervent et populaire d’une profonde dévotion marial, et à lieu depuis le XII siècle et réunit encore aujourd’hui de très nombreux fidèles.

En 1131 Saint Bernard de Clairvaux visita L’abbaye d’Orval et se rendit aussi à Avioth pour y saluer la statue de Notre Dame, en son honneur, il invita les prêtres et fidèles à chanter immédiatement après la messe le Salve Regina. Aujourd’hui, encore, cette tradition ma- riale se perpétue.

Le pape Jean-Paul II élève l’édifice au rang de basilique mineure en 1993.

Témoignage

par Christine et Thierry PICOT

Témoignage

par les sœurs Marthe et Sadie

(salésiennes de la Visitation)

Méditation

Évangile selon saint Jean 19, 25-27

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

Méditation

« Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. Totalement transfigurée…. Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. »  Pape François, Laudato Si’ n°241

Couronnes

Par Jean-Luc Demandre

Couronnes réalisées pour le couronnement par l’orfèvre Brunet (Paris) offertes par la baronne d’Huart de Fresnois (Montmedy)

Cantique et prière

Par la Chorale de la paroisse St-Maxe-du-Barrois