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Prière du mercredi 17 mars

Bonjour à tous.

Vous trouverez ci-dessous la prière pour ce mercredi préparée par François Gautier. Un grand merci à lui pour le temps très personnel qu’il propose à chacun.
Mercredi prochain, nous vivrons un temps de prière avec Saint Joseph au rythme de Taizé à l’église Saint-Etienne de Saint-Mihiel à 16h.
Saint Joseph est fêté le 19 mars et le Pape a voulu que toute cette année lui soit consacrée.
La prière devrait durer environ ¾ heure.
Pour ceux qui le peuvent, nous vous invitons à venir avec une statue de Saint Joseph ou le personnage de Joseph de votre crèche.

Bonne semaine à tous, Patrick

Patrick Denis,
curé de la paroisse Sainte Croix Centre Meuse
rue Carnot, 27,
55300 Saint-Mihiel


Le détachement

            La situation actuelle nous arrache de beaucoup de choses que nous avions l’habitude de faire.  Cela peut être un moment difficile à vivre mais également l’occasion d’apprendre le détachement, la plus grande des vertus selon le dominicain du XIVe siècle, Maître Eckhart.

Le détachement, c’est l’absence de pathos. Savoir rester immobile en soi-même et ne pas se laisser troubler par les distractions et divertissements pour être pleinement à Dieu. Le détachement crée cet espace nécessaire pour un cœur à cœur avec Dieu. Alors qu’une âme égoïste fuira d’elle-même la présence de Dieu, Dieu viendra naturellement chez quelqu’un de détaché.

Le détachement, c’est aussi accepter de laisser les commandes à Dieu, reconnaître que nous ne contrôlons pas tout et que lui seul à un pouvoir sur l’exécution de toute chose. Reconnaître que Dieu est l’Alpha et l’Omega, c’est-à-dire tout. Ainsi, oui, «  [notre] fardeau est léger et [notre] peine est douce » et nous pouvons porter dans la joie notre croix à côté du Christ.

Pour méditer :

  • Suis-je attaché à quelque chose en particulier, que ce soit une idée, une habitude ou un objet ?
  • Qu’est-ce que je gagnerais à m’en détacher ?

Prière de Ste Bernadette Soubirous

« Ô Jésus, donnez-moi, je vous prie,
le pain de l’humilité,
le pain d’obéissance,
le pain de charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre,
le pain de mortification intérieure,
le pain de détachement des créatures,
le pain de patience pour supporter les peines que mon cœur souffre.
Ô Jésus, vous me voulez crucifiée, fiat,
le pain de force pour bien souffrir,
le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours,
Jésus, Marie, la Croix, je ne veux d’autres amis que ceux-là. »