Paroisses
Denier
Années de l'Appel

Eclat d’Evangile : Le billet de M. l’abbé Jean Mangin – 5e dimanche de Pâques

Cinquième dimanche de Pâques. St Jean 15/1-8

Rester connecté au Christ

Jésus reprend une image traditionnelle dans l’histoire de la révélation, celle de la vigne.

« Je suis la vigne et mon Père est le vigneron ».

La vigne est omniprésente dans les écrits de la bible. Elle est surtout l’image du peuple que Dieu a transplanté d’Egypte pour le sauver de l’esclavage et lui rendre la liberté.

Dans le passé, les soins du peuple comparé à la vigne, avaient été  confiés aux responsables politiques et religieux pour qu’ils la cultivent, la protègent et qu’elle porte de beaux raisins. Mais elle n’a produit que des raisins sauvages.

Alors Dieu va délaisser sa vigne. « Il en attendait le droit et voici l’impunité, la justice et voici les cris » (Isaïe 5/7).

Jésus s’identifie à cette image de la vigne, bien connue de ses contemporains. Il s’agit de

demeurer greffés sur la vigne,

recevoir la vie de Jésus lui-même pour porter du fruit.

Le verbe demeurer revient huit fois dans le texte pour insister sur cette nécessité d’être unis d’une manière permanente à Jésus et à ses paroles. Le Père qui fait office de vigneron, entretient la vigne en la taillant de façon à ce que les sarments soient plus productifs ou en éliminant ceux qui ceux qui sont devenus du bois mort en se séparant de la sève nourricière, Jésus et ses paroles.

La comparaison insiste sur l’attachement à Jésus indispensable :

« en dehors de moi vous ne pouvez rien faire ».

les disciples sont invités

  • à rester attachés à Jésus dans la foi et l’amour,
  • à demeurer dans sa parole pour faire la joie du Père
  • en portant les fruits de l’Esprit-Saint, joie, bonté, bienveillance, justice…

La vigne reste une belle image d’une communauté

vivant du même Seigneur,

dont les membres portent  ensemble

les actions qui témoignent de l’amour du Père.