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Avent 2023 : 1 jour, 1 récit de Noël

 »  Noël d’hier à aujourd’hui   »
Racontez-nous votre plus beau Noël, une anecdote, les traditions de votre famille…

Retrouvez ici pour chaque jour de l’Avent un beau témoignage de Noël
par un habitant de la paroisse Notre Dame du Pays de Montmédy !

 

25 décembre
La gratuité d’un amour
Jésus, là où Tu es né, au milieu de Joseph et de Marie, ta crèche n’était pas fermée.
Tout le monde pouvait entrer.
Jésus, quand Tu es né, Tu as voulu que tout le monde puisse venir Te voir
parce que Tu es venu pour tout le monde.

Avant que Tu ne naisses, Jésus, Joseph et Marie n’avaient trouvé
que des maisons aux portes fermées: fermées au secret de Dieu.
Ils ont trouvé ouverte une étable, une pauvre étable.
Mon cœur, il peut aussi être ouvert ou fermé pour aimer.
Mes mains, elles peuvent aussi être ouvertes ou fermées pour donner.
Ma vie, elle peut aussi être ouverte ou fermée pour faire vivre.

Aujourd’hui, Jésus, Tu ne nais plus dans une étable ;
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu,
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.
Tu veux déposer le baiser de Dieu sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux des millions de visages pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls pour donner ton Noël.
Ouvre les maisons fermées par la peur ou par la richesse.
Ouvre les cœurs fermés par le chagrin ou par l’égoïsme.
Ouvre les visages fermés par la colère ou par le manque d’amour.

Jésus, viens ouvrir nos sourires et nos lèvres,
viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi:
Gloire à Dieu, notre Père!
Frère Élie Maréchal

24 décembre
Ce soir à la messe de Minuit il y avait tellement de monde dans la petite église que le prêtre nous a aussi accueillis autour de lui dans le choeur, dans les stalles, sur les marches au pied de l’autel, sur son propre siège ! Cela a crée une super ambiance dans l’assemblée ! Joyeux Noël à tous !

23 décembre
Je me souviens d’un Noël où j’avais demandé à mes parents d’inviter Elfried, la correspondante allemande de ma tante pour les fêtes. Ces souvenirs restent des plus vivants et nous en avons encore ri rien qu’en les évoquant avant de les coucher par écrit. Nous revoyons tous la scène de son arrivée à la gare, lorsque mon père était allé à sa rencontre et qu’il avait eu bien du mal à porter son immense valise. Une valise remplie de beaux cadeaux pour chacun d’entre nous : de jolies petites boites en bois peintes à la main, des écharpes faites main pour mes parents et pour ma tante, un livre chiné dans une brocante, propriété de la bibliothèque de l’Abbaye de Saint Walfroy et probablement dérobé par les soldats allemands pendant la guerre.
Ma tante et Elfried se sont rencontrées sur les bancs du collège dans les années 50 et sont restées en contact depuis ce temps. Une belle histoire qui suit son cours et se renouvelle à chaque Noël : elles s’envoient toujours des présents pour les fêtes. Ces images du passé nous ont donné envie de les faire revivre une nouvelle fois. L’invitation est déjà lancée pour l’année prochaine : Elfried sera des nôtres !         Isabelle

22 décembre
Dans la famille à chaque Noël nous écoutons la pastorale des santons de Provence… Quel bonheur quand il y a eu la grande crèche provençale dans la cathédrale de Verdun. Pour ceux qui ne connaissent pas : à écouter absolument !
https://www.youtube.com/watch?v=d3yMPiK45Vo

21 décembre
Je me rappelle un réveillon de Noël avec mes petits-enfants où j’ai voulu évoquer le Noël de leur arrière-grand-mère qui ne recevait ce jour-là qu’une orange et un biscuit. Après la messe de minuit où nous sommes allés tous ensemble en famille, je leur ai emballé dans une jolie boîte pour chacun une orange et un biscuit… Ils s’attendaient tous à recevoir les beaux cadeaux qu’ils avaient commandé au Père Noël ! Mais finalement aucun des enfants n’a été déçu ou n’a réclamé autre chose… On a tous pensé très fort à ma maman, leur arrière-grand-mère, et aux Noëls qu’elle nous racontait toujours et que cette année là nous avons vécu comme elle…       MC

20 décembre
Depuis un peu plus de 5 ans, j’ai une « nouvelle tradition »que j’aime beaucoup ! Pour préparer Noël je confectionne toutes sortes de petits biscuits. J’ai un livre de recettes spécial et chaque année je me replonge dedans et je choisis 3 ou 4 recettes que je vais préparer. C’est une amie qui habite en Suisse qui m’a initié à cette tradition de confection de biscuits de Noël, c’est d’ailleurs elle qui m’a offert le livre. Ca se se fait beaucoup chez elle d’organiser des week-end en famille avec plusieurs générations qui se retrouvent en cuisine pour faire des biscuits, c’est chouette ! D’habitude avec mon amie on arrive à se caler un week-end pour cuisiner ensemble et partager ce bon moment toutes les deux… Cette année j’ai fais des larmes orange-chocolat, des lunes à la vanille et des petits rochers coco. Ensuite je fais de jolis paquets et je les offre à mes voisins, aux gens que j’apprécie ou à mes collègues…    C.

19 décembre
Je n’ai pas de souvenir à proprement parlé des fêtes de Noël de ma jeunesse, si ce n’est le plaisir de voir revenir à la maison les « grands », les frères et soeurs pensionnaires qui revenaient pour les vacances. Nous étions alors réunis tous ensemble… La fête de Noël était très familiale et nous avions très peu de cadeaux à l’époque, souvent c’était une orange. Le premier cadeau dont je me souviens c’était une boîte de couture qui m’avait beaucoup plu et une autre fois une poupée qui fermait les yeux ! Quelle merveille ! Malheureusement ma petite soeur a trouvé très amusant de mettre ses doigts dans ses yeux et je n’ai jamais joué avec !!!          A.

18 décembre
Noël a le goût de l’orange… Il y a de cela 65 ans, pour nous les oranges étaient un fruit nouveau et rare. Mes parents qui étaient agriculteurs nous ont fait une belle surprise le soir de Noël. Alors qu’ils étaient partis effectuer la traite du soir, nous les enfants, nous étions restés à jouer devant la cuisinière à bois. Tout d’un coup la fenêtre s’est ouverte en grand et un plein panier d’oranges s’est éparpillé dans la cuisine ! Pour nous ce fut la féerie de Noël, un moment magique ! Encore aujourd’hui quand j’épluche une orange, son parfum me rappelle instantanément Noël et ce moment en particulier…        B.

17 décembre
Nous, on préférait aller à la messe de Noël en Belgique, l’église était très belle et très bien décorée. La messe commençait à Minuit ! Quelqu’un m’a raconté que dans une église là bas, il y avait une tradition… Pendant la messe de Noël, les femmes du village préparaient et cuisaient des gaufres dans le fond de l’église pour ensuite les distribuer et les partager à la sortie de la messe !       D.

16 décembre
Je me souviens d’un moment mémorable d’une veille de Noël de mon enfance. Nous dormions les 4 soeurs dans la même chambre, c’était le soir et nous étions couchés. Ma soeur aînée, qui chantait à la chorale universitaire de Paris, nous avait appris un passage de l’oratorio de Noël… « Petit Jésus mon bien-aimé, je veux te faire un lit bien doux, viens te reposer dans mon coeur et daigne y demeurer toujours ! » Beaucoup plus tard je le chantais le soir à mes enfants…      A.

15 décembre
Mes Noëls d’enfance resteront gravés à jamais dans mon coeur. Le réveillon de Noël avait toujours le même et merveilleux rituel… Après le repas nous nous apprêtions pour partir à la messe de minuit qui commençait à 23h ! Je nous vois encore monter en voiture, mes soeurs et moi, toutes heureuses, pour fêter ce moment si particulier de l’année… Et à notre retour, comme par magie, les cadeaux étaient sous le sapin… C’était un moment de paix, de joie et plein d’amour !            Lorène

14 décembre
« Il est né le divin enfant, jouez hautbois, résonnez musettes… » c’est vraiment pour moi LE chant de Noël… Avec mes cousins on faisait exprès de dire « MU – ZAI – TEUH » tout fort à la messe de Noël ! On trouvait ça vraiment très drôle, c’était le chant final, le moment fort, notre petite récompense de fin de messe ! Quand une année on a vu sur les feuilles de chants que les paroles avait été modifiées en « Jour de fête aujourd’hui sur Terre », là on était vraiment pas contents. On a dû chanter encore plus fort notre version ! Ça a duré quelques années et ensuite le « résonnez musettes » a fait son grand retour dans les églises pour notre plus grand plaisir… Alors désolés pour nos voisins de messe mais nous sommes aujourd’hui deux générations à chanter à tue-tête « Jouez hautbois, résonnez MU-ZAI-TEUH !!!

13 décembre
Dans mon enfance on passait toujours Noël avec la famille proche (géographiquement) car mon père était éleveur, il fallait s’occuper des bêtes et on ne pouvait pas partir loin. Pour la veillée de Noël on mangeait des gaufres (j’ai souvenir d’une montagne de gaufres !), des tranches de brioche avec un chocolat chaud. Puis on partait à la messe de Minuit et en rentrant on s’offrait les cadeaux (pour le coup je n’ai pas souvenir de montagnes de cadeaux !) puis on allait se coucher. La fête de Noël est toujours un moment important de retrouvailles de toute la famille…

12 décembre
Je suis l’aînée d’une famille de 7 enfants et on fêtait Noël à la ferme avec mes parents et mes frères et soeurs. Le soir on faisait des jeux tous ensemble, on mangeait des gaufres avec une tasse de chocolat chaud et on allait à la messe de Noël quand il y en avait une dans les environs. Le Père Noël passait le soir et on avait une mandarine, la seule fois de l’année qu’on en mangeait ! On avait aussi parfois une tablette de chocolat, des noix… Une fois j’avais eu une boîte de mouchoirs en tissu et une autre fois une tirelire en bois (que j’ai toujours !). Maman était allée nous acheter nos cadeaux à Paris au Bon Marché. Elle prenait le train à Montmédy, partie à 8h elle était de retour le soir à 22h, dans le temps ça se faisait bien et avec nos tickets de famille nombreuse ce n’était pas très cher ! Mais cela fait 70 ans que je ne fête plus Noël… Maman est décédée le 12 décembre 1953, j’avais 16 ans et depuis on n’a jamais refait Noël comme avant… pas de repas, pas de cadeau… Il manque toujours quelqu’un, encore aujourd’hui je suis restée en 1953… On fait un peu les traditions, on met une crèche, on décore parfois un sapin et on va à la messe de Noël mais le coeur n’y est plus… Plus tard, dans la famille avec nos différents métiers on a toujours travaillé le jour de Noël donc ça nous allait bien comme ça et ça ne nous dérange pas de ne pas faire spécialement de fête…         C.

11 décembre
Pour moi Noël c’est un bon repas autour d’une table bien décorée avec les gens que j’aime. On élabore ensemble un menu qui convienne aux goûts et aux allergies de chacun. C’est un défi tous les ans mais on y arrive ! Chacun apporte un peu sa touche et c’est sympa de cuisiner ensemble dans la cuisine, le lieu où tout se passe. A table l’ambiance va crescendo et je savoure tout autant la bonne cuisine que le fait d’être ensemble… Etre tous réunis autour de ma mère c’est devenu rare mais c’est encore à Noël qu’on peut tous se voir…          V.

10 décembre
Pendant la période d’attente de Noël, nous installions la crèche et décorions un sapin, discret par sa petite taille. La crèche abritait Marie et Joseph agenouillés devant une mangeoire vide jusqu’au 24 décembre avant Minuit. Un bœuf et un âne étaient aussi en extase devant la mangeoire, mais certainement pas pour la même raison ! Tous les soirs, nous récitions notre prière devant la crèche. Et la perspective de pouvoir exceptionnellement veiller le 24 avant de nous rendre à la messe de minuit… qui était à 23 h, me réjouissait car l’attente était comblée par des jeux de société et une dégustation de gaufres que notre maman préparait de tout son cœur. Au retour de cette célébration, la première chose que nous faisions était de déposer le nouveau-né auprès de sa mère avant que peu à peu nous sombrions dans les bras de Morphée… C’était il y a une cinquantaine d’années !        Myriam T.

9 décembre
Avec Papa et Maman on se met devant la crèche et on dit la prière « Mon petit Jésus je vous donne mon cœur… » mais il est pas encore arrivé dans la crèche. J’aime bien on est dans le noir avec juste des bougies et après je souffle…               B.C.

8 décembre
Il y a trois ans on fêtait Noël du côté de mon père et pour le réveillon, après la messe, on avait fait plein de petits jeux très drôles comme des mimes, des tests de goûts, des jeux d’adresse… On avait fait des équipes avec les cousins et aussi les adultes. Je m’en rappelle car j’ai bien rigolé et je me suis beaucoup beaucoup amusé !!!!!

7 décembre
Le parfum de Noël… A l’approche de Noël, un grand nombre de senteurs nous font voyager au pays de notre enfance et nous procurent de la joie ! La joie de partager et aussi celle de faire découvrir ces doux parfums à nos enfants… Les effluves de chocolat chaud et le parfum du pain d’épices que nous dégustons après la venue de Saint-Nicolas. Les notes d’agrumes et de cannelle qui nous accompagnent en cette période de l’Avent. Et bien évidemment l’odeur inoubliable du traditionnel sapin que nous décorons en famille.                    L.

6 décembre
Quand j’étais petit, Saint Nicolas arrivait en train à la gare de Montmédy. Une calèche l’emmenait jusqu’à la grande place où toute le monde l’attendait. Il nous lançait des bonbons et on prenait garde de ne pas approcher le Père Fouettard de trop près, on en avait une peur bleue !

5 décembre
Saint Nicolas est passé au village ce week-end… De porte en porte il est venu dans chaque maison… Pas seulement les maisons où il y avait des enfants, il est allé voir tout le monde ! C’est une belle démarche qui fait vraiment plaisir, elle crée du lien et donne lieu à des échanges sympathiques. Merci aux associations qui portent cette organisation de la Saint Nicolas et font vivre les traditions.              Pierre

4 décembre
A l’époque, l’entrée dans le temps de l’Avent était pour moi, mes frères et sœur synonyme d’une double attente.
La première était celle du passage de St Nicolas dans tous les foyers dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il fallait se tenir à carreau et avoir été sage toute l’année si nous voulions que nos chaussons (débordant de carottes et d’un morceau de sucre pour l’âne du St Évêque) soient gratifiés d’un jouet. Nous les déposions près de la cheminée le soir du 5 décembre, juste avant d’aller dormir. Nous avions beau nous torturer le cerveau pour essayer de comprendre par quelle manière St Nicolas et son âne parvenaient jusqu’à nos chaussons pour y déposer un cadeau en passant par une cheminée étroite, et qui plus est, chaude voire brûlante. Ceci restait un mystère. Parfois, l’âne ne mangeait pas tout ce qui lui était attribué car le lendemain nous retrouvions des restants de carottes. Que le St Évêque puisse se faufiler sans problème dans la cheminée était une aubaine et nous arrangeait bien. Ce phénomène inexplicable était au fond très rassurant. Mais une chose était sûre et surprenante : St Nicolas, tous les ans, décrétait que ma fratrie et moi-même étions sages. Les informations nous concernant ne devaient sans doute pas toutes lui parvenir ou bien de par sa vieillesse, St Nicolas devait les oublier. Cela aussi nous arrangeait bien. A l’époque, la seule représentation de St Nicolas se trouvait sur une image accompagnant un pain d’épices, image précieusement gardée… C’était il y a une cinquantaine d’années…!             Myriam T.

3 décembre
Le Noël de mon enfance correspond au montage de la crèche dans notre église. Quand j’étais enfant, il y avait une vue magnifique de Bethléem qui cachait l’autel de Marie. Cette crèche autrefois était très longue à monter. Des dames du village étaient les maîtresses d’œuvre. Quant à moi, mon travail consistait à aller chercher du lierre pour finaliser le montage. C’était pour moi, enfant, un véritable défi. La veillée de Noël, dans notre église, avec le fourneau qui crépitait, était magique face à cette crèche qui me semblait immense. Et l’ange, qui me faisait signe « merci » de sa tête, suffisait de me contenter…                                                  JL

2 décembre
Nous dans notre famille on fait des tirages au sort pour trouver la personne a qui nous devons offrir un cadeau ! (Mais on en fait quand même un aux parents, grands-parents, parrain, marraine et frère et sœur) Cette année j’ai pioché ma cousine qui a 5 ans et je lui ai tricoté une écharpe en laine rouge.                                                Eglantine

1er décembre
C’est une tradition héritée de mes grands-parents que je perpétue volontiers avec mes enfants aujourd’hui : aller à la messe de Noël à pied ! L’excitation du départ, tous bien couverts, les kilomètres à parcourir avec nos lampes de poche, les chants de Noël entonnés et enfin l’arrivée à l’église toute illuminée et bien chauffée… C’est tous les ans un grand moment de joie et de plaisir partagés en famille !                          BM