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Dimanche de la santé 2024

Dimanche de la santé

Dans notre diocèse comme dans tous les diocèses français. Le Dimanche de la Santé décline la Journée Mondiale des Malades célébrée par l’Église Universelle tous les 11 février.

Lien pour le message du Pape François à l’occasion de la Journée Mondiale des Malades. Cliquer ici.

Sur notre paroisse, au cours des célébrations dominicales du 10 février en l’église St Jean-Baptiste à Verdun et du 11 février en l’église de Thierville,

Ingrid BIGORGNE – aumônier catholique hospitalier –

nous a rappelé que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, et a ainsi permis de sensibiliser chacun à la préservation du don de la santé.

mot d'accueil

Ces célébrations ont permis de proposer le sacrement des malades aux personnes qui le souhaitaient.

Elles ont été 35 personnes à le recevoir par le Père Bertrand à St Jean-Baptiste et par le Père Eric à Thierville.

sacrement des malades  sacrement des malades

Afin d’essayer de renforcer leur équipe, les bénévoles de l’aumônerie hospitalière ont écrit des témoignages qui ont été lus par Ingrid en fin de célébration.

Voici les témoignages :

Mot d’accueil

 Le hasard du calendrier fait que cette année la journée mondiale des malades et la journée nationale de la Santé tombent toutes deux ce dimanche. Peut-être est-ce une façon qui nous est donnée de prendre en compte en même temps les malades et ceux qui les soignent ou se mettent à leur service, alors que bien souvent on ne pense qu’aux malades et ce même lors du dimanche de la Santé.

Pourtant rappelons-nous que pendant la pandémie et plus spécialement le confinement seuls les soignants pouvaient être présents auprès de nos malades, de nos résidents…

Tout à l’heure dans la première lecture, nous entendrons la mise à l’écart du lépreux alors que dans l’Evangile il ose approcher le Christ. Soyons vigilants quant à l’exclusion que subissent les lépreux de notre société : la lèpre d’aujourd’hui s’appelle maladie, handicap, grand âge, différence, chômage, précarité…

Dans son message écrit pour la 32ème journée mondiale des malades notre Pape nous rappelle « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn2,18).

 

3 témoignages de bénévoles de l’aumônerie hospitalière énoncés en fin de célébration

 

« Ayant un peu de temps j’ai répondu à l’appel du Christ : « J’étais malade et vous m’avez visité »

Une visite à un malade peut sembler peu de chose, quelques minutes dans l’après-midi, un petit bonjour, où habitez -vous, et de fil en aiguille une vie se raconte, un métier, les enfants, les voisins qui font les courses. Des témoignages d’une longue vie à deux pleine de bonheurs, de soucis et aujourd’hui la dépendance de l’un des deux et le soutien indéfectible de l’amour conjugal.

Qui apporte la vie de l’extérieur ? Nous qui venons de la ville mais aussi eux les malades qui nous parlent de leurs enfants, de leur maison, de leurs activités passées. Ces moments passés avec les malades sont appréciés, ils nous disent merci de penser à eux.

Alors n’hésitez pas à vous venir vous enrichir de leurs paroles et à leur apporter votre sourire. »

 

 

« Je fais partie de l’équipe d’aumônerie depuis plusieurs années sur le site de l’EHPAD Ste-Catherine. Aujourd’hui, la plupart des personnes âgées vivent en EHPAD. Souvent lorsque nous les visitons, les mêmes questions reviennent : j’ai quitté ma maison, je suis en maison de retraite, je ne suis plus rien quand est-ce que je vais mourir ? je dérange tout le monde, je ferais mieux de disparaître.

Que répondre, le silence en dit souvent plus long qu’une parole. Avec bienveillance, avec un sourire, avec une certaine tendresse il est important de leur faire comprendre qu’ils sont précieux pour leur entourage. Ils sont aimés comme ils sont. Je demande à Dieu et à Jésus par l’intercession du Saint-Esprit de me donner des paroles de tendresse, il est important de les rassurer et de les libérer de leur anxiété. Merci Seigneur pour cette belle et grande mission. »

Au moment de quitter une résidente, avec qui nous avions échangé un moment dans sa chambre, elle nous a demandé si elle voulait bien qu’on lui fasse la bise, disant qu’elle n’en avait pas à l’EHPAD.

Une autre dame en fauteuil roulant dans un couloir m’a demandé un câlin, cette personne avait toute sa tête, j’ai accédé à sa demande qui l’a rendu heureuse. »

 

 

« Ça fait 10 ans que j’ai fait mes premiers pas à Ste-Catherine… j’accompagnais maman et quelques résidents (sans être dans l’équipe d’aumônerie). Ce n’est qu’au décès de maman que j’ai rejoint l’équipe en 2015 (avec Sœur Emilie). Equipe mise en pose au moment du COVID et qui a repris avec une équipe renouvelée après COVID et avec Ingrid.

A quelques-uns, nous visitons tous les jeudis après-midi (qu’il y ait célébration ou pas) un maximum de résidents seuls, tristes, souffrants ou malades…

Une visite qu’ils attendent et qu’ils savent bien nous dire tout le bonheur que ça leur donne… un bonheur partagé !!

Avec cette équipe, quelle amitié partagée ! cet échange, cette relecture des moments vécus ensemble au cours de ces après-midi sont des temps forts qui renforcent nos liens.

Ces visites peuvent aussi être des moments de peine ou on se sent démunis devant la souffrance… C’est là que cette belle amitié nous aide ainsi que l’expérience et le recul d’Ingrid sur qui nous pouvons compter.

Enfin ce bénévolat en équipe d’aumônerie nous donne l’occasion de belles et intéressantes formations qui nous aide et nous guide à avancer dans la vie. »