Rencontre, écoute, dialogue avec Mgr Gusching à Etain le 28 mars

Publié le 30 mars 2019

Les paroissiens du Doyenné de la Woëvre sont venus nombreux rencontrer Mgr Gusching

Après le mot d’accueil du Père Paul, Doyen, et le chant phare des Années de l’Appel, Mgr Gusching, en prenant appui sur les années de l’appel, a redit l’importance de l’écoute mutuelle :

« La pratique de l’écoute est aussi belle qu’elle est difficile… Notre Dieu est d’abord un Dieu qui se révèle par sa Parole, une parole existe pour être écoutée. C’est dans l’écoute de l’autre et dans l’écoute du Seigneur que surgissent aussi les appels. Il n’y a pas de vie sans appel, autrement on meurt. Il y va de la qualité de notre écoute, de l’accueil de ce que nous entendons et du chemin que nous ferons les uns et les autres, là où nous devons répondre chacun à notre manière à l’appel du Seigneur dans notre vie. »

Puis deux personnes ont témoigné comment elles ont répondu à un appel. Pour notre paroisse Saint Bernard, c’est Gigi qui nous a fait part de son engagement dans une équipe funérailles, dans la chorale paroissiale, à l’EAP au service de la liturgie et dans l’équipe de préparation des messes. Lire son témoignage

Ensuite, nous avons constitué des petits groupes et réfléchi aux questions suivantes : comment ce que nous venons d’entendre résonne pour moi dans ma vie ? Quel appel a marqué ma vie ? Comment je me mets à l’écoute ? Dans la situation actuelle de l’Eglise aujourd’hui, quels appels je perçois pour l’Eglise, à quoi je me sens appelé ? Puis une personne par groupe a fait remonter les réflexions sur cette dernière question.

Tenant compte de ce qui s’est dit, Mgr Gushing est intervenu longuement pour nous faire comprendre qu’il s’agit bien de vivre l’Eglise aujourd’hui dans nos paroisses, en doyennés, en diocèse, avec nos peurs, nos désirs et nos joies.

Quelques points forts de son intervention :

La grosse question de notre société, c’est la question de l’évangélisation…

L’unité devient notre mission, il faut que le monde puisse croire que nous sommes

fils d’un même Père. Etre catholique, c’est s’élever au-delà des frontières confessionnelles,

parce que je crois que seule notre communion visible

est capable de prouver au monde que nous sommes fils d’un même Dieu.

Quel signe je suis dans l’Eglise pour que le monde croie ?

Pour la première année de l’Appel, vivons un appel à « ETRE » avant celui de « FAIRE ».

L’EGLISE A TOUTE LA FORCE DE L’ESPRIT-SAINT POUR AFFRONTER LES ENJEUX D’AUJOURD’HUI :

nous devons prier l’Esprit-Saint chaque jour,

c’est Lui le moteur de notre existence.

Nous ne sommes pas une Eglise en décomposition mais une Eglise en recomposition

qui se renouvelle parce que l’Esprit-Saint fait en nous toutes choses nouvelles.

L’Abbé Amer a pris la parole pour annoncer « qu’il faut susciter des lieux de rencontres. Un exemple concret : grâce à la kermesse paroissiale, on a touché des personnes qui ne sont pas vraiment du premier cercle, c’est un lieu de rencontres, on y invite aussi ceux qui se préparent au baptême et au mariage… Il faut se mettre sur facebook, sur instagram pour toucher le maximum de jeunes car, si on parle de la jeunesse, il faut avoir un coeur de jeune.On veut des jeunes mais si on ne leur ouvre pas la porte, ils ne viendront pas. »

Monseigneur : « Il faut intégrer les gens non pas de la manière dont nous voudrions qu’ils soient mais à leur manière à eux. »

L’essentiel à retenir, selon Mgr Gusching :

L’Esprit donné par Jésus ressuscité nous apporte la joie, le courage, la créativité, pour voir ce que signifie croire aujourd’hui.

Et, en conclusion, trois conseils :

1) ALLER A L’ESSENTIEL : Le Carême :

– Le partage : partager ce que vous êtes, partager votre foi, partager le temps ;

– La prière : la conversation avec son Sauveur ;

– Le jeûne : jeûner des paroles trop vite dites, jeûner des étiquettes trop vite collées, jeûner de notre négativité à la sortie de la messe.

2) SE LAISSER RENOUVELER PAR L’ESPRIT-SAINT

3) ACCUEILLIR, ACCUEILLIR ET ACCUEILLIR : notre Eglise a besoin de portes ouvertes.

Après la prière des Années de l’Appel et la bénédiction finale, l’assemblée a partagé le verre de l’amitié.