Paroisses
Denier
Années de l'Appel

Pèlerinage Notre Dame des Neiges à Maizey le 5 Août

Comme chaque année, nombreux sont les pèlerins qui se sont retrouvés à la chapelle Notre-Dame des Neiges à Maizey ce 5 août.
Certains venaient même de loin. Ce succès est conforté par l’accueil toujours chaleureux que réserve la famille Legay, propriétaire des lieux.

Ce jour est fêté la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, et le vocable « Notre-Dame des Neiges » trouve son origine dans un phénomène météorologique qui a décidé du lieu de construction de la basilique : le matin du 5 août 358, le mont Esquilin s’est trouvé couvert de blancheur par du givre ou de la neige. Cette circonstance décida le pape Libère à placer sur cette colline le sanctuaire qu’il avait décidé d’édifier en l’honneur de la Mère de Dieu.

Au cours de l’eucharistie de ce 5 août, l’Evangile proclamé était la visitation de Marie chez Elisabeth, en annonce de la fête de l’Assomption. Il nous a invités à chercher la réalisation du Magnificat dans nos vies.

 

 

 

Voir les photos prises au cours de ce pèlerinage.

Voici un extrait de l’homélie :

Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Marie a pu crier son Magnificat à son arrivée chez Elisabeth, mais elle a pu encore le redire au terme des trois mois passés chez elle.Un enfant pas encore né se met à tressaillir, une femme âgée crie sa joie.
Marie a certainement été voir des anciennes copines de classe, a fait des visites chez des personnes qui avaient pris de l’âge, devenues grand-mère. A tout âge, c’était la joie.Il s’est penché sur son humble servante;  Désormais tous les âges me diront bienheureuse.Elles ont été se promener, prendre du bon temps, cueillir des fruits, admirer la nature.
Elles ont rencontré des personnes qui, plutôt que de les jalouser, les entouraient, les conseillaient.Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Dans ces rencontres, il y a eu particulièrement des personnes âgées, sages, assises sur un banc, qui comme Qohélet avaient pu regarder la vie avec recul et voir l’amour de Dieu bien présent traversant tout ce qui fait une vie.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
C’était la période des camps, au mois d’août ; il y avait les camps ACE, « l’action des copains d’Elohim ». Elles ont pu voir des jeux organisés, des chasses au trésor, des veillées, et elles se sont réjouies de voir que le jeu en équipe faisait réussir les épreuves alors que celui qui voulait faire tout tout seul, n’arrivait à rien.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Elles ont eu beaucoup de joie, elles ont dû beaucoup rire, avoir un peu de compassion pour les quelques soldats romains qui, pour maintenir leur pouvoir, étaient loin de leur famille. Ils devaient les regarder avec envie.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Elles prenaient certainement du temps pour cuisiner, mijoter des petits plats, s’échanger des recettes car pour des femmes enceintes, il s’agissait alors de beaucoup manger.Et elles se sont mises à cuisiner de grandes quantités, pour pouvoir porter de la nourriture aux quelques pauvres du village ; elles accueillaient aussi à leur table des personnes de passage. A cause de son mutisme, Zacharie n’avait pas l’occasion de rouspéter. Le privilège qu’elles avaient reçu les amenait naturellement à partager.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. 
Elles ont pu prendre le temps de méditer la parole de Dieu, de prendre leur « Prions en synagogue » de l’époque et, par le langage des signes avec Zacharie devenu muet,  regarder l’histoire de leur peuple où Dieu avait toujours tenu ses promesses : la promesse d’une terre – la libération d’Egypte – le retour de captivité.Il en restait une : l’annonce de la venue du Messie.Les voilà en première ligne pour reprendre ce verset :
Il relève Israël son serviteur.
il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.